Jean MAIROT
Résistant
MAIROT Jean, Augustin
né le 23/03/1918 à Dijon (21 - Côte d'Or)
décédé le 24/08/1944 à Grand’Combe-Châteleu (25 - Doubs) à l'âge de 26 ans
circonstance du décès : Tué à l'ennemi en tentant d'établir un barrage sur la route entre Grand’Combe-Châteleu et Morteau pour empêcher l'arrivée de soldats allemands.
Scolarité
Ecole Nationale d'Horlogerie
Après ses études à l'ENH, il entre à la SNCF comme facteur aux écritures à Morteau (25 - Doubs).
Vie civile et familiale
Jean MAIROT est le fils de Charles Augustin, employé au PLM et de Jeanne Julie Maria TOUFFE, sans profession. Il est adopté comme pupille de la Nation par jugement du Tribunal civil de Besançon le 2 juillet 1927. Sa mère est embauchée par les chemins de fer comme garde-barrière au passage à niveau de Grand’Combe-Châteleu sur la ligne à voie unique entre Pontarlier et Morteau (Doubs). Célibataire, Jean Mairot demeure avec elle.
Service militaire
- pas d'éléments connus -
Engagements et Faits d'armes
Il entre dans la Résistance aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) dans le secteur de Morteau.
Après le débarquement en Normandie en juin 1944, les F.F.I. installent un maquis dans les fermes isolées entre Les Fournets et Le Luisans. Le 24 août 1944, à la nouvelle de la Libération de Paris, les maquisards lancent une attaque surprise contre la Kommandantur à Morteau et obtiennent la reddition de la garnison du sanatorium à Villers.
Cependant une colonne allemande partie de Pontarlier afin de renforcer les troupes allemandes assiégées arrive sur la route entre Grand’Combe-Châteleu et Morteau, au lieu-dit le Pont de la Roche. Jean Mairot et quelques autres résistants tentent d’établir en hâte un barrage en abattant des arbres en bordure de la route. Malheureusement ils n’ont pas le temps de se mettre à l’abri avant l’arrivée des premiers soldats ennemis. Ceux-ci ouvrent le feu sur les FFI. Jean MAIROT et son camarade Louis FRAICHOT âgé de 61 ans sont mortellement blessés .
Jean MAIROT est cité à l’ordre de la division et à l’ordre de la SNCF et obtient en 1961 la mention « Mort pour la France » qui est portée sur son acte de décès.
Lieux de mémoire
25 - Besançon - Lycée Jules Haag - Plaque commémorative
25 - Besançon - Monument de la Libération
25 - Grand'Combe Châteleu - Plaque commémorative
25 - Grand'Combe Châteleu - Stèle commémorative Fraichot et Mairot
25 - Grand'Combe Châteleu - Monument aux morts
25 - Morteau - Stèle commémorative
Sources