Jean ROBERT
Résistant
ROBERT Jean, André, Auguste
né le 05/09/1918 à Besancon (25 - Besançon)
décédé le 07/09/1944 à Besançon (25 - Doubs) à l'âge de 26 ans
circonstance du décès : Il a été tué à l’ennemi le 7 septembre 1944 à 19h, lors d’un accrochage rue Nicolas Bruand à Besançon lors de la libération de la ville. Dans son rapport « sur l’expédition de Saint-Claude», Marcel Riffey explique le déroulement des faits dans le quartier du Chemin Français et comment Jean Robert est atteint par un obus. Mention "Mort pour la France".
lieu d'inhumation : Cimetière communal des Chaprais
Scolarité
- pas d'éléments connus -
Vie civile et familiale
Fils de Auguste Édouard Alcide (1888-1963) et de Juliette VOGT (1890-1957), il habitait avec ses parents 8 rue Foyer-Familial à Besançon.
Fiancé avec Mariette Petitjean. Il était photographe dans l’entreprise Roux en 1936, puis gardien de la Paix en 1944. Il était fiancé avec Mariette Petitjean. Il s’était installé à Besançon 8, Rue du Foyer Familial, chez ses parents, depuis sa naissance.
Service militaire
- pas d'éléments connus -
Engagements et Faits d'armes
07/09/1944 : Besançon - "... Les coups provenaient d’une arme automatique installée au coin du Chemin Français. Durin et moi avons aussitôt ouvert le feu dans cette direction. Pendant ce temps, Robert, Agent de Police, traversait la Rue de Vesoul et allait se poster au coin de la Rue Nicolas Bruand pour tâcher de déterminer l’emplacement de cette arme automatique. Ne voyant rien, il sauta dans la Propriété Pacaud et se mit à l’abri des arbres devant la façade. Par signes, il me fit comprendre que des coups de feu partaient d’une lucarne. Je me penchais pour voir, mais une balle traversa ma casquette. Juste à cet instant, un obus éclatait sur la façade de la Maison Pacaud, nous criblaient d’éclats et blessait mortellement Robert. Robert réussit en se trainant à se mettre à l’abri de la maison en nous faisant signe qu’il était touché. Des rafales balayant la route, je ne pus me porter à son secours malgré plusieurs tentatives. Le char qui continuait à tirer, stoppa, puis recula en marche arrière. Mussillon nous cria l’ordre de nous replier aussi […]. Ici s’arrête notre action sur la route de Saint-Claude, jeudi soir 7 septembre vers 21 heures ».
Extrait du rapport de Marcel RIFFEY.
Lieux de mémoire
- pas d'éléments connus -
Sources
Rapport de Marcel Riffey - Musée de la Résistance de Besançon